Ann Gingras a remis aujourd’hui sa démission à titre de présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN) afin de pouvoir faire le saut en politique fédérale. L’équipe du conseil central salue celle qui a présidé aux destinées de l’organisation depuis plus de 20 ans.
Issue du Syndicat des travailleuses et des travailleurs du Hilton-Québec (CSN), Ann Gingras a commencé à militer au conseil central en 1989. C’est en 1991 qu’elle est élue vice-présidente avant de devenir présidente du comité exécutif en 1999. En plus de 100 ans d’histoire, Ann Gingras est la personne qui a occupé le plus longtemps, 22 ans, le poste de présidente du conseil central. Nous la remercions pour toutes ces années de militantisme syndical et de défense acharnée des travailleuses et des travailleurs.
Intérim
C’est Barbara Poirier que le comité exécutif a désigné pour assurer l’intérim jusqu’à ce que des élections aient lieu lors de la prochaine assemblée générale, prévue en octobre. Technicienne en administration, au niveau de l’approvisionnement dans le réseau de la santé, elle est élue présidente de son syndicat local en 2009 et a mené une féroce campagne de maraudage dans le cadre des fusions forcées imposées par la réforme Barrette. Elle est élue vice-présidente du conseil central en 2018, où elle est notamment responsable des dossiers de la condition féminine et de la formation.
Non-partisan
Rappelons que le Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN) est issu d’une tradition syndicale qui refuse l’action politique partisane. Les statuts et règlements de l’organisation sont, à ce chapitre, limpides :
« Le CCQCA, comme organisation syndicale, n’appuie aucun parti ou candidat, que ce soit au niveau fédéral, provincial, municipal ou scolaire. Cependant, le CCQCA peut dénoncer ou approuver les attitudes, projets, mesures, doctrines, théories, lois, provenant d’individus, de groupes, de partis ou de gouvernements qui concernent les intérêts des travailleuses et des travailleurs. »
Les prochaines élections fédérales ne feront pas exception. Le conseil central n’appuiera pas de candidat et ne donnera pas de mot d’ordre électoral à ses membres.