Bien que Québec ait rendu publique hier sa nouvelle Politique québécoise de la jeunesse 2030, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et le comité national des jeunes de la CSN demeure sur sa faim. Le constat est d’autant plus vrai que la dernière Stratégie d’action jeunesse a pris fin en 2014.
Rappelons que la nouvelle Politique québécoise de la jeunesse présentée hier repose sur cinq axes d’intervention auxquels la CSN souscrit, dont :
• De saines habitudes de vie ;
• Un milieu favorable à la persévérance et à la réussite scolaires ;
• Des jeunes prêts pour le travail et dans une économie prête à les accueillir ;
• Une citoyenneté active et plurielle ;
• Un appui à l’entrepreneuriat jeunesse.
Pour la CSN, un des enjeux clés de la Politique de la jeunesse doit être la recherche de l’équité intergénérationnelle en emploi. Déjà, les phénomènes de clauses de disparité de traitement et la prolifération des statuts d’emploi atypiques et précaires sont très bien documentés. « Une raison de plus pour agir et légiférer rapidement pour remédier à ces tendances qui entraînent de la discrimination auprès des jeunes », soutient Véronique De Sève, vice-présidente de la CSN.
Selon Alexandre Roy, du comité national des jeunes de la CSN : « L’équité intergénérationnelle en emploi doit être un incontournable pour un gouvernement qui se targue d’être celui de la jeunesse. C’est pourquoi nous attendons impatiemment les à l’automne les stratégies d’action jeunesse et réitérons notre souhait de participer à leurs élaborations. »
Pour la CSN, il importe aussi que le gouvernement favorise l’accès aux études supérieures, notamment en instaurant la gratuité scolaire dans tous les ordres d’enseignement et en assurant une offre de formation collégiale diversifiée dans toutes les régions du Québec.