L’hécatombe se poursuit

Le CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue n’a pas encore compris

Le Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue–Nord-du-Québec (CCATNQ–CSN) et la vice-présidente régionale de la FSSS–CSN confirment que la CSN répond « présents » à la convocation envoyée en catastrophe par le Direction des programmes en santé mentale et dépendance du CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue, le jeudi 8 septembre 2016 à 16h08.

Pour le vice-président du conseil central, Donald Rheault : « Depuis l’implantation de la Loi 10, de la réforme Barrette, il y a maintenant plus d’un an, nous avons été les chiens de garde  des services de santé pour la population. Donc, pour notre participation, ça va de soi. En ce qui concerne la mise sur pied de comités de travail, comme mentionné par le CISSS AT dans son communiqué, nous avons déjà des réserves quant à leur composition ».

Pour sa part, la vice-présidente régionale FSSS, Annick Trottier, est un peu plus incisive : « C’est l’hécatombe dans nos troupes : coupures de postes, essoufflement dû au personnel réduit et inquiétudes généralisées. Pour nous, notre présence se confirme. De plus, les conditions de travail et la reconnaissance de l’expertise dans la réorganisation du travail sont un impératif ».

En fait, la CSN considère que la mobilisation citoyenne en réaction à la décision du CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue de priver l’Abitibi-Ouest de services spécialisés force ce dernier à convoquer les syndicats à des échanges prévus à deux reprises. « Malheureusement, il n’a pas encore compris de nous consulter avant plutôt que de lancer un pavé dans la mare », de conlure Donald Rheault et Annick Trottier.

À propos du conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue

Le CCATNQ représente plus de 7 000 membres répartis dans plus de 70 syndicats. La FSSS représente plus de 120 000 membres sur le territoire québécois, dont plus de 2 000 en Abitibi-Témiscamingue.

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