Visages de l'austérité

Lamia Salhi

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« Tout le monde est brûlé. Tout le monde est en surcharge. On exige de nous que nous réalisions le travail de deux, trois personnes. Le chronomètre nous suit partout. On en est à restreindre le temps qu’on donne aux familles en deuil. Chronométrer le soutien pour quelqu’un qui vient de perdre un de ses proches, c’est cruel. Ce n’est pas que notre travail qui est sévèrement touché par les mesures d’austérité, c’est le service qu’on est en mesure d’offrir à la population. Quel non-sens. »

– Lamia Salhi, préposée aux bénéficiaires à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, agente de grief du STT HMR

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