L’adoption de l’entente de principe vient mettre fin au lock-out chez Terrapure

Les travailleurs de Terrapure à Sainte-Catherine ont adopté à 62 % l’entente de principe intervenue le 18 juillet dernier. Cette entente met fin à un lock-out qui aura duré plus de quatre mois.

Réunis en assemblée générale, les travailleurs ont voté en faveur de l’entente de principe contenant de nombreux gains. La détermination des travailleurs aura fait la différence devant l’entreprise spécialisée dans le recyclage des batteries de plomb. Rappelons que Terrapure avait placé ses travailleurs en lock-out le 11 mars dernier et a tenu la ligne dure pendant de nombreuses semaines. Parmi les gains, notons par exemple :

  • Des augmentations salariales de 8,75 $ de l’heure sur cinq ans, ce qui représente 21,16 % à 28,8 % d’augmentations en fonction de la classification respective ;
  • L’obtention d’une clause de protection du pouvoir d’achat ;
  • Une contribution accrue de l’employeur à l’assurance collective ;
  • L’attribution des postes permanents par affichage ;
  • La garantie de pouvoir compter sur la semaine complète et régulière de travail ;
  • Une journée de congé mobile supplémentaire.

« Nous avons de quoi être fiers du travail accompli. Depuis le début du lock-out, nous nous sommes tenus ensemble. On en ressort plus unis que jamais. Le conflit a été difficile, mais à la fin, nous avons réussi à obtenir de bons gains pour la suite », explique Steve Nault, président du Syndicat des travailleurs du plomb de Ville Sainte-Catherine–CSN.

« La ténacité des travailleurs leur permet de ressortir du conflit avec une bonne convention collective. C’est maintenant à l’employeur de rebâtir les ponts et de regagner la confiance des travailleurs qu’il a laissés au bord de la rue pendant des mois », poursuit Kevin Gagnon, président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN).

« Les travailleurs du ST Plomb nous donnent une belle leçon de solidarité. Ils ont tenu la minute de plus pour forcer leur employeur à les respecter », poursuit Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie–CSN.

« Le syndicat est parvenu à faire des avancées relativement aux priorités des travailleurs. C’était loin d’être facile, face à cet employeur qui a recours au lock-out au lieu de négocier de bonne foi. Ce qui est clair, c’est que quand les travailleurs se tiennent debout, ils peuvent gagner », de conclure David Bergeron-Cyr, vice-président de la CSN.

À propos

Le Syndicat des travailleurs du plomb de Ville Sainte-Catherine–CSN, qui compte 150 membres, recycle le plomb et le plastique contenu essentiellement dans les batteries. Il est affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN), au Conseil central de la Montérégie (CCM–CSN) et à la CSN.

Fondée en 1921, la CSN est la première grande centrale syndicale québécoise. Composée de plus de 1 600 syndicats, elle défend près de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis dans huit fédérations ainsi que dans treize conseils centraux régionaux, principalement sur le territoire du Québec. La CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise.

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