COVID-19

La Protectrice du citoyen confirme la tempête parfaite dans les résidences pour aîné-es

Le rapport final de la Protectrice du citoyen sur la gestion de la crise due à la COVID-19 dans les CHSLD durant la première vague confirme plusieurs problèmes soulevés par la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN).

Des CHSLD à terre avant le début de la pandémie
Le rapport de la Protectrice du citoyen montre bien à quel point les CHSLD étaient mal préparés pour faire face à une pandémie. Le manque de personnel, les méga-établissements trop centralisés et le manque d’équipements de protection individuelle sont des causes importantes de la crise qu’ont vécu les aîné-es en CHSLD.

Pour la FSSS–CSN, ce rapport illustre le fait que le réseau de la santé et des services sociaux n’est pas parvenu à protéger les aîné-es les plus vulnérables de notre société et le personnel. La FSSS–CSN salue particulièrement la recommandation visant à élaborer une stratégie nationale de lutte à la pénurie de main-d’œuvre et de promotion des métiers et des professions dans le domaine de la santé et des services sociaux et le développement d’un plan détaillé de renforcement de la capacité des CHSLD à appliquer des mesures de prévention et de contrôle des infections.

« Juste avant l’arrivée de la COVID-19, le personnel était encore à se relever d’années d’austérité et de la réforme Barrette. Avec cette réforme, on a mis de côté la prévention et on a enlevé encore plus d’autonomie aux équipes de travail. Le résultat, c’est qu’on était déjà à bout de souffle avant que la pandémie nous frappe. En plus, on n’avait plus les outils pour agir en prévention. Plus tôt que tard, il va falloir revoir l’organisation du réseau, réinvestir et améliorer les conditions de travail du personnel si on ne veut pas revivre une telle crise », explique Judith Huot, vice-présidente de la FSSS–CSN.

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