La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) a déposé les revendications identifiées par le personnel du réseau pour améliorer les conditions de travail. La négociation du secteur public qui débute intervient alors que la pression se maintient à un niveau intense sur les travailleuses et les travailleurs du réseau.
La plus grande organisation en santé et services sociaux dépose ses revendications pour améliorer les conditions de travail
Le comité de négociation de la FSSS–CSN a rencontré le comité patronal de négociation du secteur de la santé et des services sociaux (CPNSSS) le 27 octobre dernier pour déposer les revendications de la négociation sectorielle. Ce dépôt est le résultat d’une vaste opération démocratique où les travailleuses et les travailleurs ont décidé des propositions à mettre de l’avant pour cette négociation.
Les revendications de cette négociation portent sur cinq grandes orientations rassembleuses : humaniser les soins et les services, valoriser le personnel et rehausser le sentiment d’appartenance, régler les iniquités et les problèmes de justice, prendre soin des travailleuses et des travailleurs et enfin, miser sur les services publics et la décentralisation.
« Si on veut convaincre le personnel de rester dans le réseau, il faut écouter leurs solutions. Dans le précédent mandat, le gouvernement a plutôt fait le contraire. Il a imposé sa vision à coups d’arrêtés ministériels et ça n’a qu’empiré les choses. Si on veut humaniser les services donnés à la population, il faut mieux prendre soin du personnel. Cette négociation est une occasion à ne pas rater pour y arriver ! », explique Josée Marcotte, vice-présidente de la FSSS–CSN.
« Il est urgent de remettre le réseau sur ses pieds et ce sont les travailleuses et les travailleurs qui répondent aux besoins de la population jour après jour qui sont les mieux placés pour identifier ce qu’il faut faire. Avec cette négociation qui commence, on lance le message qu’il faut agir du bord du personnel de la santé et des services sociaux ! », de conclure Réjean Leclerc, président de la FSSS–CSN.