La FSSS-CSN souligne aujourd’hui la journée des Auxiliaires aux services de santé et sociaux. Elle diffuse une vidéo rendant compte de la réalité de ces travailleuses et travailleurs des soins à domicile, alors que les compressions budgétaires du gouvernement Couillard et la privatisation ont des impacts néfastes sur les services aux usagères et usagers.
Les Auxiliaires aux services de santé et sociaux (ASSS) sont des travailleuses et travailleurs qui effectuent des soins de proximité dans des milliers de domiciles au Québec. Par leur implication au sein des équipes multidisciplinaire et du suivi des plans d’intervention, elles contribuent au maintien et au développement de l’autonomie des usagères et usagers. Elles donnent notamment des soins d’hygiène à des personnes en perte d’autonomie qui peuvent ainsi demeurer à domicile. Dans les derniers mois, plusieurs reportages sont venus démontrer l’impact désastreux des compressions budgétaires sur les soins à domicile.
Chaque 11 avril, la FSSS-CSN souligne la journée des ASSS en rappelant leur professionnalisme et l’importance de leur travail auprès des usagères et usagers. Elle diffuse cette année une capsule vidéo qui démontre le dévouement, l’écoute et l’importance du développement de ce lien de proximité et de confiance auprès des personnes qui requièrent leurs services.
La journée du 11 avril est l’occasion de valoriser cette profession tout en soulignant les préoccupations légitimes soulevées par les ASSS, tant sur la question de la reconnaissance professionnelle que sur celle de la dispensation des services.
« Les Auxiliaires aux services de santé et sociaux se déplacent à domicile pour être les yeux et les oreilles du réseau auprès des usagères et usagers. En ce 11 avril, plutôt que de souligner le travail exemplaire de ces femmes et de ces hommes, le gouvernement Couillard s’entête à couper dans les budgets des soins à domicile. Ce sont les usagères et usagers qui paieront le prix de cette irresponsabilité! La meilleure manière d’assurer que celles et ceux qui veulent recevoir des soins à domicile puissent le faire, c’est d’investir dans nos services publics », explique Guy Laurion, vice-président de la FSSS-CSN.