La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN) s’associe à l’UNESCO, à l’Organisation internationale du travail (OIT) et à l’Internationale de l’éducation pour souligner la Journée mondiale des enseignantes et des enseignants.
Au cours des années, la FNEEQ–CSN a mené maintes luttes locales et nationales pour améliorer les conditions d’exercice de la profession de ses membres et ainsi promouvoir une éducation de qualité.
Au Québec, la précarité du corps enseignant et le recours de plus en plus fréquent à la sous-traitance figurent parmi les préoccupations prioritaires de la fédération. La situation s’est beaucoup détériorée avec les politiques d’austérité des dernières années, ce qui rend pour plusieurs la profession moins attrayante. Il est grand temps pour le gouvernement du Québec d’assurer aux enseignantes et aux enseignants des conditions qui soient à la hauteur du rôle qu’ils jouent dans la société.
« Si François Legault considère véritablement que l’éducation est une priorité du prochain gouvernement, il devra s’assurer d’améliorer les conditions d’exercice à tous les niveaux d’enseignement, de la petite enfance à l’université », souligne Caroline Quesnel, présidente de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN).
Rappelons que le choix du 5 octobre pour souligner la Journée mondiale des enseignantes et des enseignants est lié à la recommandation de l’UNESCO et de l’OIT signée à la même date en 1966. Dans le préambule, la Conférence intergouvernementale spéciale sur la condition du personnel enseignant reconnaissait « le rôle essentiel des enseignants dans le progrès de l’éducation et l’importance de leur contribution au développement de la personnalité humaine et de la société moderne ».