C’est dans une proportion de 62 % que les syndiqué-es de Montréal de la compagnie Velan, en lock-out depuis le 24 mai, ont voté en faveur de l’entente proposée par la conciliatrice au dossier.
Après une rencontre d’information pour les travailleurs et travailleuses, tenue en milieu d’après-midi, les employé-es syndiqués de Velan affiliés à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN) se sont prononcés sur cette proposition en assemblée générale.
La conciliatrice, Louise Létourneau, mandatée par le ministère du Travail, a rencontré les deux parties le 2 juin dernier avant de proposer un compromis. Le principal point d’achoppement était la clause de flexibilité de la main-d’œuvre que tentait d’imposer la direction de Velan. La partie patronale voulait pouvoir affecter des employé-es à d’autres tâches, ce qui, à terme, aurait pu mener à des mises à pied.
« Nous avons obtenu des assurances satisfaisantes à ce niveau. Nous avons cédé sur certains points, mais en bout de piste nous avons obtenu une convention collective honnête et nous préservons les emplois », explique Jose Sousa, président du syndicat de Velan Montréal.
L’entente d’une durée de trois ans prévoit une augmentation salariale de 7,5 %. Les travailleurs et travailleuses ont aussi obtenu une bonification de leur régime de retraite.
Lock-out
Rappelons que le 22 mai dernier, les employé-es avaient rejeté dans une proportion de 78 % l’entente de principe négociée avec l’employeur. Ce dernier a déclenché un lock-out le 24 mai alors que les travailleurs se disaient prêts à poursuivre les négociations.
Velan, qui œuvre dans le domaine de la robinetterie industrielle, compte plus de 500 travailleurs et travailleuses syndiqués à ses installations de Montréal et Granby. Les éléments normatifs étaient négociés séparément par chacun des syndicats, alors que l’aspect financier et certaines clauses normatives d’importance étaient négociés à une seule et même table.