Protection des sources journalistiques

La Fédération nationale des communications inquiète

La Fédération nationale des communications (FNC–CSN) reçoit avec inquiétude la décision rendue hier par la Cour supérieure selon laquelle le témoignage de la journaliste Marie-Maude Denis est nécessaire dans le cadre de la requête de Marc-Yvan Côté sur les fuites médiatiques.

« La protection des sources journalistiques a un impact déterminant sur le rôle fondamental des journalistes et des médias dans la libre circulation de l’information, souligne Pierre Roger, secrétaire général de la FNC–CSN, et cette protection est primordiale dans le maintien d’une saine démocratie. »

La FNC–CSN considère essentiel que les citoyens puissent avoir confiance envers les journalistes s’ils souhaitent leur confier de l’information, et cela, sans avoir à craindre que leur identité soit révélée si leur désir est de garder l’anonymat. Cette décision risque d’avoir des répercussions majeures sur la capacité des journalistes à effectuer leur travail, notamment pour les journalistes d’enquête.

La Fédération nationale des communications-CSN, qui défend sans relâche l’indépendance journalistique et le droit du public à l’information a toujours milité en faveur d’un renforcement de ces protections afin éviter les diverses intrusions. Elle regroupe 6000 membres dans 88 syndicats œuvrant dans les domaines des communications et de la culture.

 

 

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