La Confédération des syndicats nationaux (CSN) et la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), qui regroupent des milliers de professionnels en soins, tiennent à souligner leur solidarité et leur appui envers les infirmières et infirmiers de la Nouvelle-Écosse. Ces dernières se sont vues imposer un retour au travail forcé par une loi spéciale après un court débrayage de 24 heures.
Ce coup de force constitue une très mauvaise nouvelle pour toutes les travailleuses et tous les travailleurs. « Nous vivons dans une société démocratique qui reconnaît le droit de négocier et de faire la grève comme moyen ultime pour faire avancer les conditions de travail, a déclaré le président de la CSN, Jacques Létourneau. L’annonce d’un retour forcé vient ni plus ni moins bafouer les droits fondamentaux de ces professionnels en soins en lutte pour de meilleurs services à la population. La CSN les appuie sans réserve dans leur combat », ajoute-t-il.
Ces dernières tentent d’obtenir un ratio prévoyant suffisamment de professionnelles pour soigner les patients, et ce en tout temps. Il s’agit d’une revendication essentielle pour assurer de meilleurs soins. « C’est une lutte que la FSSS-CSN mène depuis des années, car ce ratio nous permet non seulement de prodiguer des soins optimaux, mais aussi d’exercer notre profession dans des conditions estimables », précise pour sa part Nadine Lambert, vice-présidente de la FSSS-CSN.
À propos
La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte plus de 125 000 membres dans les secteurs privé et public. La CSN regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle, dont 170 000 dans le secteur public québécois.