La CSN se joint au mouvement des femmes et aux actions de la Marche mondiale 2015

Dans le cadre du volet québécois de la Marche mondiale des femmes 2015, la CSN se joint à une série d’actions à travers le Québec qui commencent aujourd’hui même dans Lanaudière et qui culmineront dans un grand rassemblement à Trois-Rivières, le 17 octobre prochain. Dans toutes les régions, des militantes et des militants reprendront d’assaut l’espace public pour crier leur indignation face aux violences et aux injustices que des milliers de femmes subissent au quotidien.

Pour l’occasion, la CSN souhaite interpeller les populations de chacune des régions sur la nécessité de combler le fossé des inégalités qui continue malheureusement à se creuser entre les hommes et les femmes, et entre les femmes elles-mêmes. « Nous allons marcher pour tenter de mettre un frein à la destruction des services publics entreprise par les libéraux, qui s’en prennent très majoritairement à des emplois occupés par les femmes. Celles-ci sont plus nombreuses à être affectées par la pauvreté. Le gouvernement devrait avoir honte d’accentuer volontairement le phénomène et de soumettre les femmes à une plus grande précarité », souligne la vice-présidente de la CSN, Véronique De Sève.

La ministre interpellée Les participantes marcheront pour la répartition équitable de la richesse, la vision écologiste du bien commun, l’élimination de la violence qui s’exerce envers les femmes dans l’armée et les pays en conflit et la reconnaissance des femmes autochtones. Leur action vise aussi à créer des liens de solidarité entre les femmes de partout dans le monde.

À cet effet, Véronique De Sève invite la ministre de la Condition féminine, Stéphanie Vallée, à sortir de son mutisme pour répondre aux revendications des femmes. « La mission pourtant très claire du Secrétariat de la Condition féminine pour l’égalité entre les femmes et les hommes se vide tranquillement de son sens en raison du silence de la ministre sur les mesures d’austérité qui sont infligées aux femmes. Celles-ci veulent être écoutées et lui demandent d’endosser leurs revendications qui seront défendues durant toutes les activités de la Marche mondiale au Québec », ajoute-t-elle. La ministre est restée insensible face à la masse des compressions qui s’abattent sur les femmes : la Marche mondiale est une excellente occasion pour elle de se rattraper. »

 

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