C’est avec regret et beaucoup de tristesse que les camarades de la Confédération des syndicats nationaux (CSN) ont appris la mort d’une militante de longue date, Francine Lalonde.
Francine savait le sens des mots implication et dévouement. Elle a activement milité pour le progrès au Québec dès les années 60. Historienne et enseignante, elle a d’abord travaillé énergiquement pour obtenir la syndicalisation des professeur-es de cégep en participant à la création de ce qui est devenue la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN), qu’elle a présidée plus de huit ans. En 1976, Francine devient vice-présidente de la CSN et première femme responsable des négociations du secteur public québécois lors du deuxième front commun syndical, moment charnière dans l’histoire syndicale au Québec. « J’ai eu le privilège de côtoyer Francine. Elle s’inquiétait particulièrement des coupes importantes du gouvernement Harper dans le domaine de la coopération internationale et des effets sur la société du virage à droite imposé par les conservateurs. Elle était une batailleuse », a précisé Jacques Létourneau, président de la CSN. Femme d’action et de débats, Francine a su faire la différence et laisser un héritage important dans le mouvement syndical. Elle demeure une source d’inspiration. Nos condoléances à ses proches et amis.