Secteur parapublic

La CSN invite François Legault à régler plusieurs dossiers de négociation

Alors que les nouveaux membres du Conseil des ministres sont maintenant en fonction, la CSN invite le gouvernement Legault à régler rapidement des dossiers de négociation du secteur parapublic que le précédent gouvernement a laissé traîner en longueur. En effet, plusieurs groupes d’employés d’organismes parapublics et de sociétés d’État sont sans convention collective, parfois depuis plus de trois ans, notamment à la Société des alcools du Québec, à l’aide juridique, à Héma-Québec et dans certains centres intégrés de santé et de services sociaux.

Pour le président de la CSN, le gouvernement a entre les mains toutes les informations nécessaires pour en arriver à un règlement avec les syndicats concernés. « Les négociateurs des différents ministères et du Conseil du trésor sont très au fait des marges de manœuvre qu’ils doivent obtenir afin d’en arriver à un règlement satisfaisant pour l’ensemble des parties. Le nouveau premier ministre a une occasion en or de mettre derrière lui des dossiers de négociation que les libéraux ont négligés depuis trop longtemps et de commencer son mandat du bon pied. Nos équipes de négociation sont disponibles en tout temps et nous pouvons l’assurer de toute la disponibilité de la CSN pour en arriver à des ententes », de déclarer Jacques Létourneau.

Les 5 500 employé-es de la SAQ sont sans contrat de travail depuis le 31 mars 2017. Près de 200 avocats de l’aide juridique, dont la convention collective est échue depuis le 31 mars 2015, demandent la parité salariale avec les procureurs de la Couronne et autres avocats de l’État québécois. Quant à eux, les 530 salariés d’Héma-Québec affiliés à la CSN sont en négociation pour renouveler leur convention collective, expirée depuis octobre 2015. Également, certains litiges reliés aux contrats de travail de plus de 3000 responsables de services de garde membres de la CSN ne sont toujours pas réglés.

Le président de la CSN rappelle aussi au gouvernement que certains établissements de santé et de services sociaux n’ont toujours pas conclu les négociations des dispositions locales des conventions collectives. Alors que la vaste majorité des centres intégrés de santé et de services sociaux ont convenu d’ententes avec leurs syndicats, des litiges demeurent dans quelques établissements, notamment à Québec, dans le Nord-de-l’Île-de-Montréal, à Laval, en Outaouais, en Montérégie-Ouest ainsi qu’au Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine.

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