Milieux majoritairement masculins

La CSN, fière partenaire du concours Chapeau les filles!

Encore une fois, la CSN se réjouit de remettre trois bourses à des femmes qui se sont démarquées dans le cadre du concours Chapeau les filles! et de son volet Excelle Science.

D’année en année, l’événement permet à des jeunes filles d’intégrer des professions ou des métiers traditionnellement masculins. En remettant les prix, la vice-présidence de la CSN, Véronique De Sève, a salué la ténacité et la détermination des trois étudiantes qui se sont illustrées dans l’édition 2017 du concours. « Je suis très fière de savoir que le soutien de la CSN les aide à poursuivre leur but et à se dégager des rôles plus traditionnels qui leur sont souvent attribués de facto », a-t-elle souligné.

Pour l’édition 2017, les trois bourses de la CSN, décernées chaque annéee à des jeunes filles des communautés ethnoculturelles et autochtones, ont été remises par la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), la Fédération des professionnèles (FP–CSN), la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ–CSN) et par la CSN elle-même à Catherine Speichert, étudiante en charpenterie-menuiserie (DEP) à l’École des métiers et occupations de l’industrie de la construction de Québec, à Keriann Barault-Lindor, étudiante au DEC en Techniques d’intégration multimédia au Collège de Maisonneuve et à Helin Dura, étudiante en Aménagement et environnement forestiers à l’Université Laval.

Rappelons qu’en 2015, le gouvernement libéral avait aboli en douce le concours Chapeau les filles!, dont il a dû rétablir le volet national après avoir subi des pressions de toutes parts. On est encore loin de la coupe aux lèvres en ce qui concerne une réelle intégration des femmes dans plusieurs secteurs encore très masculins. Pourtant, ceux-ci sont souvent synonymes de meilleures conditions de travail et de salaires plus élevés. La déclinaison du concours dans les régions assurait une meilleure portée à l’événement et incitait plus de femmes à participer. Il n’y aucune raison pour laquelle le gouvernement refuse de rétablir le volet régional.

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