Les délégué-es du conseil fédéral de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) ont participé ce midi à une manifestation pour exiger un déblocage de la négociation dans le secteur des centres de la petite enfance (CPE). Pour la FSSS–CSN, l’Association patronale nationale des Centres de la Petite enfance et les CPE qui y sont membres doivent se doter des mandats nécessaires pour faire avancer la négociation, qui est débutée depuis déjà plusieurs mois.
C’est plus de 300 militant-es de la FSSS–CSN qui ont manifesté devant le CPE Les Petites Abeilles, dont l’employeur est affilié à l’Association patronale nationale des CPE. Cette dernière refuse de participer à la négociation nationale, malgré la présence de toutes les autres associations patronales de CPE au Québec. Cette association, qui représente plus de 100 CPE, doit entendre raison en retournant aux tables de négociation.
« Les négociations sont en cours depuis plusieurs mois. Malheureusement, les travailleuses des CPE font face à un gouvernement et à plusieurs employeurs qui laissent traîner les négociations en longueur. Parallèlement à ça, l’APNCPE refuse de participer activement à la négociation et bloque tout le processus. Nous avons pourtant plusieurs solutions à proposer pour améliorer les conditions de travail du personnel et pour améliorer les services aux enfants. Il est maintenant temps d’entendre raison et de faire débloquer la négociation », affirme Dany Lacasse, vice-président de la FSSS–CSN.
« Le réseau des services de garde éducatifs est sous attaque du gouvernement depuis trop longtemps. Il est urgent de réinvestir dans le réseau pour appuyer les demandes des travailleuses et pour répondre aux besoins des enfants. Si nous avons à cœur d’offrir les meilleurs services qui soient à nos enfants, le gouvernement Couillard doit miser sur ce réseau qui fait grandir », de conclure Loraine Dugas, vice-présidente du Conseil central du Cœur du Québec (CCCQ–CSN).