C’est un honneur pour la Confédération des syndicats nationaux (CSN) d’accueillir en ses rangs les professeures et les professeurs de l’Université du Québec en Outaouais (UQO). Les 230 membres du Syndicat des professeures et professeurs de l’Université du Québec en Outaouais (SPUQO) rejoindront ainsi les 1200 membres du Syndicat des professeures et professeurs de l’Université du Québec à Montréal (SPUQ), faisant de la CSN un interlocuteur syndical incontournable dans le milieu universitaire.
« À l’aube du 64e Congrès de la CSN, c’est un plaisir d’accueillir ces nouveaux membres », déclare d’entrée de jeu Jean Lacharité, vice-président de la CSN et responsable politique de la syndicalisation. « C’est une grande fierté de voir que de nouveaux universitaires joignent leurs voix à la classe ouvrière. La CSN, comme centrale syndicale, renforce sa présence et son action dans tous les milieux », renchérit le leader syndical.
« Nous avons décidé de proposer à nos membres l’affiliation à la grande centrale syndicale qu’est la CSN, car nous voulions renforcer la participation démocratique des professeures et des professeurs de l’UQO aux grands débats de l’heure », souligne Louise Briand, présidente du SPUQO et professeure au département de sciences sociales. Le printemps érable de 2012, particulièrement intense en Outaouais, a été le déclencheur d’une prise de conscience : « le SPUQO devait prendre part aux débats sur les enjeux sociaux pour défendre l’idée d’une université publique, critique et accessible », précise la présidente.
« En choisissant la CSN, nous voulons joindre notre voix à celles et ceux qui combattent l’accroissement de l’influence du secteur privé dans la recherche, les entraves à l’accessibilité par l’augmentation des droits de scolarité, la mise en concurrence des établissements, le sous-financement, de même que la dégradation des conditions de travail et d’enseignement », affirme Louise Briand.
Bienvenue aux camarades !
À propos de la CSN Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.