Attawapiskat

La CSN demande à Harper d’ouvrir le dialogue avec la chef

La CSN demande au premier ministre du Canada, Stephen Harper, de tendre la main à Theresa Spence, chef d’Attawapiskat, et qu’il pose ainsi un geste pour faire cesser la grève de la faim qu’elle a entreprise afin de pouvoir le rencontrer pour discuter de la négociation des traités. La CSN joint ainsi sa voix à celles de plusieurs organisations et individus qui ont déjà plaidé en faveur de Theresa Spence auprès du gouvernement canadien.

« La feuille de route du Canada au chapitre des droits des Autochtones n’est pas très reluisante. Beaucoup de reproches sont faits au gouvernement, et ce, même par l’ONU. Le Canada doit s’empresser de négocier avec les Premières Nations et cesser, en 2013, de les maintenir dans un tel système archaïque qui les relègue comme citoyennes et citoyens de seconde zone, pour ne pas dire qui les enfonce dans des conditions de vie intenables. Nous sommes avec eux pour réclamer haut et fort que l’on doit mettre fin à la misère et à l’oppression des peuples autochtones », de déclarer le président de la CSN, Jacques Létourneau.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

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