La CSN-Construction tient à saluer les recommandations rendues publiques à la suite de la divulgation du rapport du comité de vigie chargé de surveiller le bon fonctionnement du Service de référence de main-d’œuvre de l’industrie de la construction (SRIC).
« Nous sommes heureux de retrouver au centre de ce rapport une de nos revendications qui pourrait définitivement mettre un terme au placement syndical dans la construction. Si les employeurs n’avaient accès qu’à une seule et unique liste envoyée directement par le système de référence, sans aucune divulgation de l’allégeance syndicale des travailleuses et des travailleurs, le placement syndical serait immanquablement contourné. Nous avions clairement formulé cette demande lors des consultations organisées dans la foulée du dépôt de la loi 30, une mesure que même les employeurs avaient appuyée afin de contrecarrer ce problème », de déclarer Pierre Brassard, président de la CSN-Construction.
Le comité de vigie formé de l’ancienne présidente de la CSN, Claudette Carbonneau, et de deux anciens ministres du Travail, Jean Cournoyer et Matthias Rioux, avait reçu le mandat de procéder à l’évaluation du SRIC implanté par la Commission de la construction du Québec (CCQ) en septembre 2013. La loi devait abolir le placement syndical dans le milieu de la construction.
Fondée en 1924, par et pour les travailleurs, la CSN-Construction offre à ses membres tous les outils nécessaires pour défendre et améliorer leurs conditions de travail. Présente et engagée partout au Québec, la CSN-Construction représente plus de 18 000 travailleuses et travailleurs de l’industrie de la construction.
Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.