Blocus ferroviaires

La CSN appelle à la prudence, mais craint les mises à pied

La CSN interpelle le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, les premiers ministres des provinces ainsi que les représentantes et les représentants des nations autochtones pour qu’ils trouvent une solution pacifique, rapide et durable à la multiplication des blocus à travers le pays, et ce, dans le respect des droits des nations autochtones, de l’environnement et du cadre juridique canadien.

Au cours des derniers jours, de nombreux syndicats affiliés à la CSN ont été informés par leur employeur de possibles mises à pied si la crise devait se poursuivre – certaines étant en vigueur depuis ce matin. Les secteurs des scieries et des papetières, des mines et des fonderies ainsi que de l’industrie manufacturière sont particulièrement touchés dans plusieurs régions du Québec.

La centrale syndicale est d’avis que la crise actuelle met en lumière les nombreuses contradictions du gouvernement fédéral en matière de dialogue avec les nations autochtones et de politique environnementale. L’ensemble des acteurs impliqués doit néanmoins faire preuve d’un leadership éclairé afin de régler la situation.

Fondée en 1921, la CSN regroupe 300 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et privé, et ce, dans l’ensemble des régions du Québec.

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