Le Conseil central de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine (CCGIM–CSN) est fier d’annoncer la syndicalisation des pompiers volontaires de la ville de Cap-Chat. Le nouveau syndicat devient une section du Syndicat des employés municipaux de Cap-Chat, affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN). Depuis plusieurs semaines, nous travaillons avec les pompiers volontaires pour les syndiquer. Le Tribunal administratif du travail (TAT), par sa décision du 13 février 2020, reconnaissait la requête en accréditation des pompiers volontaires.
« Les relations de travail entre la ville de Cap-Chat et les pompiers volontaires sont difficiles et ont culminé par le congédiement injustifié de deux pompiers volontaires. Bien qu’antérieure aux congédiements, la volonté de se syndiquer des pompiers a pris tout son sens à la suite des congédiements. Ils ont contacté la CSN pour assainir les relations de travail, négocier les conditions de travail et en arriver à une première convention collective avec la ville », explique Eric Babin, conseiller syndical à la CSN.
« Les pompiers volontaires ont leur travail à cœur. Ils ont le désir de fournir à la population de Cap-Chat le service de protection incendie qu’il mérite. Ce sont des salariés qui, de leur propre chef, donnent du temps et risquent leur vie pour les citoyens, bien que ce ne soit pas leur emploi principal », renchérit Eric Babin.
Dans les prochaines semaines, des représentants seront élus par les membres du syndicat et nous pourrons débuter le travail syndical. La première étape sera de construire un cahier de négociation pour ensuite négocier leur première convention collective avec la ville. Pour le Conseil central, cette syndicalisation démontre, encore une fois, toute l’importance que les syndicats ont dans les relations de travail au Québec. La syndicalisation est un outil pour améliorer les conditions de travail et aussi pour bâtir un avenir meilleur pour les travailleuses et les travailleurs.