Négociations du COP 20 à Lima

La CSI réclame le retour d’une « transition juste » pour les travailleurs

La Confédération syndicale internationale (CSI) est troublée par le manque de vision des délégations internationales présentes aux négociations du COP 20 au Lima. L’absence de toute référence au besoin pour une « Transition Juste » et à la création d’emplois de qualité durant le passage vers une économie à faible émission de carbone rend impossible la perspective d’un soutien réel pour les travailleuses et les travailleurs.

« Nous avons conscience que tous les emplois seront menacés s’il n’y a pas plus d’appétit pour la réduction des émissions », a remarqué Thierry Dedieu de la Confédération française démocratique du travail (CFDT), « c’est pourquoi nous avons toujours appuyé le processus onusien. » Le principe que les accords sur le climat doivent considérer les inquiétudes des travailleuses et des travailleurs tout en s’assurant de leur prospérité a toujours été respecté par les gouvernements au cours des négociations antérieures du COP. Pourtant, les délégations à Lima font volte-face et refusent de prendre en compte la réalité du monde ouvrier durant ce cycle actuel de négociations. « Les ministres ont encore la chance de reprendre le contrôle du navire et de démontrer que c’est eux qui dirigent les négociations. Ce n’est pas aux techniciens de décider à quoi ressemble l’avenir du monde du travail », déplore Daniel Angelim de la Confédération syndicale des Amériques (CSA), ils doivent réagir, et au plus vite ! » La CSI représente 176 millions de travailleurs dans 161 pays et territoires, et a 324 affiliés nationaux.

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