La décision d’instituer cette commission d’enquête, sous le titre « Écoute, réconciliation et progrès » est un premier pas d’importance vers la réconciliation, qui va dans le sens des recommandations de la Commission Vérité Réconciliation et de celles de la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones à laquelle le Québec est assujetti.
Suite aux évènements de Val-d’Or, les membres non autochtones de la Coalition ont appuyé ardemment les demandes répétées des organisations autochtones pour que la justice soit enfin accessible aux femmes autochtones. Nous veillerons à que les recommandations de cette commission soient mises en œuvre et appuyées par une volonté sincère de changer les institutions et de mettre fin au racisme et à la discrimination systémiques.
Nous saluons par ailleurs le courage et la détermination des femmes autochtones. Il sera primordial de préserver leur dignité et leur bien-être lors de ces audiences.
« Les organismes signataires sont déjà disposés à faire part de leurs expériences, de leurs recherches et travaux liés à leur collaboration avec les communautés autochtones au Québec pour la reconnaissance et la défense de leurs droits, propose Béatrice Vaugrante, directrice générale d’Amnistie internationale Canada francophone. A ce sujet, nous rappelons que des rencontres ont déjà eu lieu afin de déterminer des solutions qui sont publiques et ont été portées à la connaissance du Premier ministre et du gouvernement».
Nous saluons le travail de l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador, Femmes Autochtones du Québec et le Regroupement des centres d’amitié autochtones du Québec pour avoir obtenu du gouvernement du Québec la mise sur pied de cette Commission.
Amnistie internationale Canada francophone
Centrale des Syndicats du Québec
Confédération des Syndicats Nationaux
Conseil Central Montréal Métropolitain-CSN
Fédération des Femmes du Québec
Front d’action populaire en réaménagement urbain FRAPRU
Ligue des droits et libertés