Les travailleuses et les travailleurs de l’Hôpital vétérinaire du Roussillon ont fait le choix de se syndiquer à la CSN afin d’améliorer leurs conditions de travail, de garantir des protections accrues et de promouvoir un environnement de travail plus équitable pour l’ensemble du personnel.
« Les techniciennes, aide-techniciennes et réceptionnistes ont pour volonté de renforcer leur voix au sein de la clinique et d’assurer la prise en compte de leurs préoccupations dans les décisions importantes relatives à l’organisation du travail, à la santé et sécurité, et aux conditions salariales », précise Marie-Ève DesGagnés, présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs de l’Hôpital vétérinaire du Roussillon–CSN.
« La décision de nous syndiquer découle notamment de la nécessité de garantir une meilleure répartition des horaires et de la charge de travail. Nous souhaitons également obtenir des salaires compétitifs. Enfin, nous sommes convaincues que la collaboration avec la direction permettra de bâtir un avenir plus juste pour tous les membres de l’équipe », explique pour sa part Roxanne Tremblay, secrétaire générale du syndicat.
Climat de travail tendu
Malgré la volonté du syndicat de collaborer avec la direction, le climat de travail actuel demeure tendu en raison, notamment, du refus de la direction de pourvoir les postes laissés vacants par le départ des travailleuses depuis un an. « Cela a des impacts sur la clientèle de l’Hôpital vétérinaire du Roussillon. Les heures d’ouverture ont été réduites, et plusieurs services ne sont plus offerts. Nous déplorons cette situation qui nous empêche d’offrir à la clientèle tous les soins professionnels dont ont besoin les animaux. Les travailleuses ont donc décidé de porter un macaron dénonçant cette situation.
Une première convention collective
Par ailleurs, une étape importante s’amorcera sous peu. Les membres du syndicat se prononceront, dans le cadre d’une assemblée générale, sur les propositions à inclure dans leur premier cahier de négociation.
« Notre motivation, on la puise dans notre engagement envers les animaux et la clientèle. Nous sommes convaincues que cette démarche collective renforcera la qualité des soins prodigués, en permettant au personnel de travailler dans de meilleures conditions », conclut de son côté Gabrielle Dagenais, trésorière du Syndicat des travailleuses et travailleurs de l’Hôpital vétérinaire du Roussillon –CSN.