Après 40 ans de militantisme, Francine Lévesque, vice-présidente de la CSN prend sa retraite.
Jacques Létourneau, président de la CSN, a souhaité lui rendre hommage.
« Francine a lutté farouchement pour le syndicalisme à la manière CSN. Tout d’abord dans son établissement d’origine, à l’hôpital Maisonneuve-Rosemont, puis à la FSSS et finalement avec l’exécutif de la CSN. »
Francine Lévesque a, quant à elle, tenu à dire quelques mots à toutes celles et ceux qui ont milité à ses côtés au cours des 40 dernières années et aussi aux femmes et aux hommes qui travaillent au quotidien à promouvoir les valeurs de la CSN.
« On ne peut rêver de plus belle vie que de se consacrer corps et âme à améliorer le quotidien de ses semblables. Grâce à la CSN, à ses militantes et ses militants, grâce à vous, j’ai eu cette chance immense. »
« Féministe, je me suis toujours définie comme tel. Le féminisme, c’est sans aucun doute le combat syndical que j’ai mené avec le plus de conviction. Celui dont je suis le plus fière. Avoir pu porter de nombreux dossiers pour la reconnaissance des droits des femmes, des travailleuses. »
« J’ai le sentiment d’avoir contribué à ce mouvement à ma pleine mesure. Je continuerai d’être une militante dans l’âme, syndicale, féministe, citoyenne. Merci de m’avoir permis de m’épanouir et de contribuer à ma manière à l’avancement de la classe ouvrière, afin que les femmes et les hommes du Québec puissent trouver l’indispensable dans le travail de chacun et chacun : la dignité. »