Les travailleuses en CPE seront dans l’obligation de mettre en œuvre leurs mandats de grève le 10 février prochain si les négociations n’aboutissent pas sur une entente de principe d’ici la fin de la semaine.
Réunies à Québec, elles ont dressé un portrait préoccupant des résultats régionaux du protocole d’intensification des négociations convenu entre les employeurs, le ministère de la Famille et des Aînés et les travailleuses en CPE membres de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN).
« Nous constatons que, dans plusieurs régions, les employeurs ne mettent pas tous les efforts requis pour une telle négociation, explique Louise Labrie, responsable du secteur des CPE à la FSSS-CSN. Les négociations progressent lentement, lorsqu’elles ne sont pas littéralement au point mort ! »
Les travailleuses en CPE aborderont la portion nationale de la négociation jusqu’au 5 février avec le ministère et les associations d’employeurs. « Nous respectons le protocole que nous avons négocié, exprime Louise Labrie. Cependant, ce protocole vient à échéance le 5 février et nos membres sont excédées », résume-t-elle.
Les déléguées des CPE sont conviées le 7 février prochain, à Montréal, pour faire le point sur l’état des négociations et sur l’application de leur plan d’action. Rappelons que les conventions collectives de ces travailleuses sont échues depuis près de deux ans. Elles ont déposé leurs demandes il y a de cela plus de 10 mois et attendent toujours un retour par rapport à leurs préoccupations.
La CSN, fondée en 1921, représente plus de 300 000 membres, dont 8500 œuvrant dans 360 CPE, partout au Québec.