Faire le point

Éviter les coups de chaleur

Un portrait rafraîchissant de deux jeunes militants et des défis que leur syndicat nouvellement accrédité les aidera à relever dans cet environnement de travail peu conventionnel.

Par Guillaume Francoeur

Pour cette édition du balado de la CSN, nous vous proposons un entretien entre David Bergeron-Cyr, vice-président de la CSN, et deux jeunes sauveteurs du Village Vacances Valcartier, Clara Demers et Édouard Chabot. Un portrait rafraîchissant de deux jeunes militants et des défis que leur syndicat nouvellement accrédité les aidera à relever dans cet environnement de travail peu conventionnel. En voici un condensé.

David : C’était quoi les principaux enjeux derrière ce désir-là de syndicalisation ? Santé et sécurité ?

Édouard : Oui, le grand problème qu’on avait était lié aux contraintes thermiques et aux coups de chaleur. On a eu plusieurs cas où les sauveteurs et d’autres employé-es de Valcartier sont tombés, victimes de coup de chaleur, et on a dû les traiter de manière assez urgente dans la salle de premiers soins.

David : OK, et là, vous êtes à la veille de conclure votre première convention collective. En santé et sécurité au travail justement, est-ce qu’il y a des dispositions intéressantes que vous êtes en train de négocier avec l’employeur ?

Édouard : Oui, on a réussi à créer un comité de santé et sécurité avec des délégué-es syndicaux qui y siégeront et qui seront libérés quatorze heures par mois sans perte de salaire pour délibérer des enjeux de sécurité et santé au travail. On a aussi réussi à avoir une plus grande fréquence des tests de qualité de l’air pour le parc aquatique intérieur. Il y avait beaucoup de problèmes liés à la qualité de l’air auparavant.

David : À cause de quoi, les produits chimiques ?

Clara : Principalement la chloramine dans l’air. C’est un dérivé du chlore qui va dans l’air et qui reste pris dans le système de ventilation et on se demandait aussi s’il était vraiment changé, s’il était évalué correctement, surtout dans le temps des fêtes et la relâche, parce que c’est là que c’est le plus achalandé. Plusieurs sauveteurs finissaient avec les yeux qui piquaient. Ils ne pouvaient plus surveiller leur zone parce que leurs yeux pleuraient, ils toussaient. Il y en a qui allaient même jusqu’à vomir. Donc c’était quand même assez rough.

Édouard : Plusieurs de nos collègues ont eu beaucoup de problèmes respiratoires après une semaine à travailler à l’intérieur.

David : Ça, c’est très dangereux les contaminants chimiques. En plus, c’est sournois parce que tu ne les vois pas, tu ne les sens pas et c’est en train d’affecter ta santé.

Clara : Pis quand tu le sais, il est trop tard.

PARUTION RÉCENTE

S'abonner, c'est possible

Aimeriez-vous recevoir Le Point syndical à la maison? C’est possible et c’est sans frais!

En savoir plus

BALADO CSN

Découvrez le balado CSN, maintenant disponible sur ces plateformes populaires :

Éviter les coups de chaleur

Partager cette page sur Facebook Twitter LinkedIn Reddit Pinterest WeChat Mix Pocket