Les travailleuses et les travailleurs de la compagnie Sucre Lantic sont retournés au travail après avoir adopté dimanche soir une entente de principe par voie de scrutin secret.
« Les salarié-es ont tenu leur bout et ont refusé tous les reculs que voulait imposer l’employeur », a d’abord commenté le vice-président et représentant du secteur agroalimentaire de la Fédération du commerce (FC–CSN), David Bergeron-Cyr.
Les gains
Les employé-es conservent donc leur régime à prestation déterminée et ont réussi à maintenir à 4 % leur taux de cotisation. Ils ont également obtenu une augmentation de salaire de 11,3 % sur cinq ans qui se détaille à 2,2 % pour chacune des quatre premières années et à 2,5 % pour la dernière. « Il était hors de question d’accepter à quelque niveau que ce soit des disparités de traitement entre les nouveaux salarié-es et les plus anciens », a enchaîné le président du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Sucre Lantic (FC–CSN), Marc L’Heureux.
Rappelons que Sucre Lantic voulait créer deux classes de salarié-es en obligeant les nouvelles personnes embauchées à devoir attendre huit ans avant d’atteindre le dernier échelon salarial. L’employeur voulait également imposer le régime de retraite à cotisation déterminée aux nouveaux employés, et faciliter l’usage de la sous-traitance.
Le syndicat a amélioré un peu les mécanismes de protection des emplois, a obtenu la création de quelques postes et un réaménagement des horaires qui donne plus de latitude aux syndiqué-es.
À propos
La Fédération du commerce (FC–CSN) compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.