Après les rumeurs entourant l’abolition du siège social de l’Université du Québec qui ont circulé la semaine dernière – et démenties aujourd’hui par le ministre Blais, voilà que c’est la TÉLUQ qui semble être la prochaine victime du rouleau compresseur du gouvernement.
« C’est incompréhensible ! Laisser planer la possibilité de fermer la TÉLUQ relève de l’incohérence de la part du ministère de l’Éducation ! Ce type d’enseignement connait une progression constante depuis des années et répond aux besoins de milliers d’étudiantes et d’étudiants », indique le vice-président de la FNEEQ responsable du regroupement université, M. Sylvain Marois.
La TÉLUQ est une université dédiée à l’enseignement à distance, elle dispose d’une expertise solide de ce mode d’enseignement et elle contribue ainsi à l’accroissement du nombre de diplômés au Québec. « Pourquoi ne pas développer à partir d’un modèle existant, en tenant notamment compte de l’expérience unique des tutrices et des tuteurs, plutôt que d’évoquer, encore une fois, la fermeture d’une institution aussi importante qu’une université ? En sommes-nous rendus là ? », s’interroge le vice-président de la FNEEQ.
Le Syndicat des tuteurs et des tutrices de la Télé-université Montréal – Québec compte 190 membres qui enseignent à des milliers d’étudiantes et d’étudiants tout au long de l’année.