Le Front commun va à la rencontre des travailleuses et travailleurs de l’Outaouais alors que s’amorce la tournée des assemblées générales pour se doter d’un mandat de grève pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée.
« Le temps presse pour le gouvernement Legault. S’il veut devenir un employeur de choix, il doit passer de la parole aux actes. Les travailleuses et travailleurs en ont assez des reculs et de l’appauvrissement. La crise dans nos réseaux publics impose un coup de barre sérieux pour améliorer les conditions salariales et de travail des travailleuses et travailleurs. Si le gouvernement continue de se traîner les pieds, il se magasine un automne haut en couleur », lancent François Enault, premier vice-président de la CSN, Guylaine Laroche, présidente de l’APTS au CISSS de l’Outaouais et Kim Lafleur Lauriault, présidente du Syndicat du soutien scolaire de l’Outaouais (FPSS-CSQ).
En Outaouais comme un peu partout au Québec, le secteur public peine de plus en plus à attirer et retenir le personnel. Le Front commun porte d’ailleurs des demandes pour tenir compte des problèmes aigus d’attraction et de rétention vécus dans certaines régions comme l’Outaouais. Pourtant, après près d’un an de négociation, ces demandes légitimes des travailleuses et des travailleurs restent lettre morte.
À propos du Front commun
Ensemble, la CSN, la CSQ, la FTQ et l’APTS représentent plus de 420 000 travailleuses et travailleurs de l’État québécois dans les secteurs publics, en éducation, en santé et dans les services sociaux ainsi qu’en enseignement supérieur.