Pour une dix-septième année consécutive, les syndicats de chargées et chargés de cours des universités affiliés à la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN) soulignent leur apport fondamental à la formation des étudiantes et des étudiants et à l’augmentation de la diplomation au Québec.
Avec la tenue au mois de mai prochain du second rendez-vous des États généraux de l’enseignement supérieur, où l’un des trois thèmes qui seront discutés est celui de la précarité du personnel enseignant, l’édition 2017 prend une importance particulière. Qu’ils soient actifs dans leur milieu professionnel, enseignants de carrière, chercheurs ou créateurs, ces enseignantes et ces enseignants à statut précaire détiennent une expertise qu’ils mettent au profit de la réussite des étudiantes et des étudiants. Leur travail est déterminant et contribue directement à la qualité et à la démocratisation de l’enseignement supérieur au Québec.
« La Fédération a initié cette campagne de visibilité, il y a déjà 17 ans, afin de mettre en lumière l’expertise considérable et la variété des champs d’intervention des chargés de cours », souligne Sylvain Marois, vice-président de la FNEEQ–CSN, responsable du regroupement université.
Pour souligner la journée du 22 novembre 2017, la FNEEQ–CSN lance deux nouvelles capsules vidéos qui illustrent la diversité de ce corps d’emploi, une diversité qui est un atout pour les étudiantes et les étudiants. Cette année, Ginette Pelletier, chargée de cours à l’Université du Québec à Rimouski et Safa Regragui, chargée de cours à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, ont généreusement accepté de témoigner.
Plusieurs activités organisées par les syndicats de chargées et chargés de cours se dérouleront sur les campus des universités québécoises.