À la demande des autorités gouvernementales et de la santé publique, seules les entreprises jugées essentielles sont actuellement en opération. Parmi celles-ci, nombre d’entreprises issues de la chaîne alimentaire — en allant des serres jusqu’au comptoir d’épicerie.
Obligés de travailler, les employé-es de ces commerces ont dû exercer beaucoup de pression afin que des mesures de santé et de sécurité soient mises en place. Installation de plexiglas, gants et lavage de mains sont autant de moyens qui ont été instaurés par les employeurs pour aider à combattre la propagation du coronavirus.
Mais heureusement, ces mesures de prévention en matière de santé et de sécurité au travail ne sont pas les seuls moyens offerts aux travailleuses et aux travailleurs qui doivent nourrir et/ou servir les Québécoises et les Québécois.
À la demande de la Fédération du Commerce–CSN, plusieurs employeurs ont accepté d’offrir des compensations financières à leurs employé-es. Les grandes bannières du secteur de l’alimentation (Loblaws, Metro/PJC et Sobey’s) ont ouvert le bal en offrant des primes sur le salaire. Elles ont été suivies d’entreprises de transformation de la viande, notamment Olymel, Viandes du Breton, ainsi que d’autres telles Nutreco, Canada Bread et McKesson.
À ce jour, les compensations salariales obtenues pour les travailleuses et les travailleurs de ces entreprises vont de 2 $ l’heure à des bonis de 1000 $. D’autres syndicats de la FC–CSN entendent formuler le même type de revendication auprès de leur employeur au cours des prochains jours.