Le deuxième Forum mondial de la langue française (FMLF) auquel participait une délégation de la CSN s’est tenu à Liège en juillet dernier. La Confédération syndicale internationale (CSI), par l’entremise de son réseau de la francophonie syndicale, y prenait également part. On y a notamment discuté de la langue comme outil idéologique, de la place du français au travail et des possibilités de tisser des liens de solidarité internationale grâce à la francophonie syndicale.
Le réseau de la francophonie syndicale soutient que l’Organisation internationale de la Francophonie doit faire du français, langue de travail, l’un des enjeux prioritaires à défendre auprès des employeurs et des gouvernements. Michel Paré, du STT du Bonaventure (CSN), et Benoît Pépin, du STT de Sonaca (CSN), ont présenté les moyens concrets développés par les syndicats de la CSN pour franciser les milieux de travail du Québec.
Plusieurs de nos camarades africains et haïtiens n’ont pu se présenter à cet événement, faute d’avoir réussi à obtenir un visa. Il est condamnable qu’à l’heure de la mondialisation, des syndicalistes se voient encore refuser le droit de participer à de tels forums alors que les biens circulent sans entraves.