Alors que des mesures sont progressivement annoncées pour permettre le déconfinement du secteur culturel, la Fédération nationale des communications et de la culture (FNCC-CSN) insiste sur l’importance d’appuyer de vastes pans de la culture qui ne pourront pas compter sur une relance à court et à moyen terme. Afin d’assurer la survie de l’écosystème culturel, la FNCC-CSN réitère la nécessité de prolonger la Prestation canadienne d’urgence (PCU), notamment pour les travailleuses et les travailleurs autonomes du milieu culturel.
« Nous sommes conscients que les défis en matière de relance culturelle sont énormes et il est encourageant de voir que des mesures sont prises en ce sens, notamment pour les activités dans les musées. Toutefois, nous sommes inquiets quant à l’avenir du secteur culturel au sens large, car à l’heure actuelle, des milliers de travailleuses et de travailleurs autonomes du milieu font face à une situation de précarité sans précédent. Ceux-ci semblent être dans l’angle mort des mesures annoncées; nous invitons les gouvernements à saisir l’importance de leur contribution et à ne pas les oublier », explique Pascale St-Onge, présidente de la FNCC-CSN.
Il importe de rappeler que la saison estivale est cruciale pour celles et pour ceux qui travaillent dans le secteur de l’événementiel, notamment. Il est d’ores et déjà clair que la majorité, sinon tous les événements d’envergure ne pourront pas avoir lieu ; cela constitue une perte financière majeure pour ces travailleuses et travailleurs.
« Pour nous, une partie de la solution est de prolonger la PCU, car de vastes pans du secteur culturel ne pourront pas compter sur une reprise des activités dans un avenir rapproché. Si la volonté des gouvernements est encore d’assurer la pérennité du milieu culturel, cela doit nécessairement s’accompagner de mesures de soutien concrètes pour celles et ceux qui y travaillent. Prolonger la PCU pour les travailleuses et travailleurs autonomes est une mesure incontournable », ajoute Pascale St-Onge.
La FNCC-CSN représente plus d’un millier de travailleuses et de travailleurs autonomes au sein de trois associations affiliées, soit l’Association des professionnels des arts de la scène du Québec (APASQ), Travailleuses et travailleurs regroupés des arts, de la culture et de l’événementiel (TRACE) et l’Association des journalistes indépendants du Québec (AJIQ). De concert avec ces trois associations, la FNCC-CSN poursuivra son travail de représentation politique afin de soutenir les travailleuses et travailleurs autonomes et de s’assurer qu’ils sont pris en compte dans les orientations gouvernementales de relance.