À l’invitation du Conseil central de la Montérégie–CSN, des centaines de personnes ont manifesté dans les rues de Sainte-Catherine pour témoigner leur appui aux lockoutés de Terrapure. Cette marche régionale est l’occasion de porter les revendications de la Coalition 1er mai et de faire pression sur l’entreprise ontarienne qui a sauvagement placé ses 150 travailleurs en lock-out le 11 mars dernier.
L’entreprise spécialisée dans le recyclage des batteries de plomb maintient la ligne dure. Outre l’enjeu salarial au cœur de la négociation, des sujets comme l’horaire de travail, les heures supplémentaires et les – plus de – 400 griefs non réglés sont à discuter avec l’employeur. En conciliation depuis plusieurs semaines, le syndicat souhaite que la négociation se règle le plus rapidement possible.
« Les travailleurs sont unis et exigent que l’employeur laisse son mépris de côté. On est maintenant dans notre huitième semaine de lock-out. On est déterminés et mobilisés pour se faire respecter. Chaque jour, on met notre santé à risque pour cette entreprise. La moindre des choses, ça serait que l’employeur s’engage à mieux nous reconnaitre », lance Steve Nault, président du Syndicat des travailleurs du plomb de Ville Sainte-Catherine–CSN.
« En cette journée du 1er mai, nous manifestons à Sainte-Catherine pour appuyer les travailleurs de Terrapure et faire comprendre à la Ville qu’elle doit faire ce qu’il faut pour que le conflit se règle. En pleine crise d’inflation et de pénurie de personnel, il est urgent de régler ce conflit de travail en répondant aux préoccupations des travailleurs », poursuit Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie–CSN.
« Après plusieurs semaines de lock-out, il est temps que Terrapure fasse le nécessaire pour régler ça. Ce conflit dure depuis trop longtemps. Pour y mettre fin, il faut passer en mode règlement. L’entreprise a les moyens de mieux prendre soin de ses travailleurs et ça presse ! », de conclure Louis Bégin, président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) et François Enault, 1er vice-président de la CSN.