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Congrès virtuel de la CSN : vos réactions

« Je trouve que le défi est relevé. J’aime le principe d’une webdiffusion plutôt qu’un gros “zoom”. Je ne savais pas exactement à quoi m’attendre, mais je trouve que la qualité et le professionnalisme sont au rendez-vous. Je constate aussi que certains participants sont plus à l’aise à prendre la parole en virtuel, ce qui est une bonne chose. Par contre, c’est certain que ce qui me manque c’est tout le réseautage qu’on réussissait à faire en présentiel. Je ne me ferai pas grand contact cette semaine… Heureusement aussi que ça fait quelques mois qu’on est installés pour faire du télétravail. Ça a facilité l’accessibilité et la participation au congrès. »

Alexandre Poirier, Syndicat des ouvriers du fer et titane–CSN

 


 

« C’est certain qu’un congrès en virtuel, c’est particulier. Mais même si la technologie rend la tenue des débats un peu plus difficile, je suis heureuse que les participantes et les participants prennent la parole et contribuent aux échanges. Nous sommes cinq membres de notre syndicat à participer chacun de notre côté. Comme dans un congrès en présentiel, on discute entre nous à propos des enjeux débattus, sur une plateforme à part. C’est bien qu’on puisse avoir ces réflexions, car ça fait partie des avantages de participer en groupe à un congrès. Je pense que pour les éditions suivantes, les organisateurs devraient envisager une formule hybride. Retourner au simple présentiel signifierait retourner en arrière et se priver de plusieurs avantages. On est rendus là. »

Nathalie Duperré, STCPE BC du Saguenay–Lac-Saint-Jean FSSS–CSN

 


 

« Pour mon premier congrès de la CSN, je suis vraiment content de briser l’isolement que la pandémie nous fait vivre actuellement. Ça relativise les expériences que nous connaissons dans nos milieux de travail. Pour moi, au départ, les instances de la CSN, c’était un peu théorique. En participant au congrès, nous partageons des expériences qui nous inspirent et nous font réfléchir. Durant les ateliers, j’ai entendu le témoignage d’un délégué qui parlait du retrait préventif des femmes enceintes dans le milieu de la santé et je l’ai contacté personnellement afin d’échanger avec lui sur les stratégies qu’ils ont déployées dans leur milieu de travail. »

Liam Belcourt, SEMB-SAQ–CSN

 


 

« J’aime bien ça. C’est hyper bien organisé et structuré. C’est certain que nous étions habitués à ce genre d’échanges virtuels, car depuis des mois nous travaillons et nous poursuivons notre enseignement à distance. Ça facilite l’appréciation. Bien sûr, les contacts informels, les relations intersyndicales sont inexistantes et on ne peut pas fraterniser comme avant. Il s’agit là du plus grand désavantage. Je remarque toutefois que certains participants sont plus à l’aise de prendre la parole de cette façon et c’est une amélioration notable. Je pense que pour les futurs congrès, il faudra penser à une option combinant les deux formules. La CSN n’aura pas d’autre choix que de s’adapter. »

Nathalie Ebnoeter, Syndicat des tuteurs et tutrices de la Télé-Université

 


 

« C’est la toute première fois que je participe à un congrès de la CSN. Je n’ai pas l’expérience du présentiel, mais je trouve ça très intéressant. Ça fait du bien de sortir de notre bulle et d’entendre les autres membres de la CSN, de constater la camaraderie. Ça développe vraiment le sentiment d’appartenance. Constater l’ensemble des luttes me motive dans mon rôle de président. Je suis le seul délégué officiel de mon syndicat et ce sera important de transmettre ce que j’ai vu et entendu à mes camarades collègues, de partager avec eux la fierté ressentie. C’est certain que j’aimerais que le prochain congrès soit en présentiel afin de vivre plus humainement ce genre d’expérience, pour rencontrer d’autres membres de syndicats et échanger avec eux. »

Benoît Galibois, Syndicat des travailleurs et des travailleuses de la municipalité de Bonaventure

 


 

« Mon syndicat a tenu son assemblée de fondation le 1er mars 2020, qui fut notre seule activité en présence, les autres ayant toutes eu lieu en visioconférence. Cela dit, pour moi qui ai tout à apprendre du fonctionnement de la CSN, je trouve la facture de ce congrès bien utile et d’une certaine façon, pédagogique. Je suis heureux d’assister à ce moment important pour le grand mouvement auquel nous avons adhéré il y a de cela presque un an. Compte tenu de la nature du travail archéologique (travail semi-saisonnier, mandats qui peuvent être très courts, de quelques jours seulement, etc.), je vois également d’un très bon œil les changements qui ont été apportés au Fonds de défense professionnelle. »

Maxime Vaillancourt, Syndicat national des archéologues du Québec–CSN

 


 

« Ce congrès est vraiment intéressant. Les enjeux qui y sont discutés, notamment ceux concernant le télétravail, la santé-sécurité, la vie syndicale, sont très factuels et interpellent directement les membres, que ce soit ceux qui proviennent d’un petit syndicat ou d’un plus gros. L’événement est techniquement très réussi et visuellement joli ; nous sommes bien servis par l’habillage et par les instruments technologiques qui sont utilisés, notamment les écrans de projection pour le discours de Jacques Létourneau. Je suis très heureuse de ce constat, car selon moi, la CSN a besoin de moderniser ses façons de faire et d’accompagner ses membres dans l’utilisation d’outils technologiques qui vont leur permettre d’alléger certains processus, comme la tenue d’assemblées générales. Ce congrès témoigne de la capacité de la CSN à s’engager dans cette voie, bravo. »

Joannie Rollin, Syndicat des employé-es de TV5–CSN

 


 

« Je trouve que le congrès est bien organisé et que les membres ont une place de choix pour s’exprimer. On a réussi à créer une belle synergie, à comprendre les luttes que mènent les uns et les autres, même si nous ne sommes pas en présence. C’était un défi, et on peut dire que c’est réussi. J’ai aussi bien apprécié la séance d’ateliers qui a donné lieu à des échanges stimulants. Ces discussions nous ont permis de comprendre les différentes réalités des membres sur le terrain. Je me réjouis aussi de constater à nouveau, durant ce congrès, que la CSN fait du projet de loi 59 et des changements qui doivent y être apportés une priorité. Ce projet de loi constitue une véritable attaque pour le secteur de la construction, alors que, faut-il le rappeler, il s’agit du secteur d’activité qui connaît le plus grand taux d’accidents et de décès sur les lieux de travail. Merci la CSN. »

Alexandre Mailhot, représentant régional Québec–Chaudière-Appalaches de la CSN–Construction

 


 

« Je suis impressionné par l’organisation du congrès. J’avoue que j’avais un peu peur, que je m’attendais à pire, mais je suis agréablement surpris. Ça se passe bien, les débats se font et la démocratie est respectée. J’ai trouvé ça particulièrement intéressant d’entendre en atelier les gens parler de la COVID et comment ils ont dû s’adapter, car nous aussi, les agents correctionnels, avons été fortement touchés par le virus. J’ai bien aimé suivre les présentations des candidats et des candidates aux élections, c’était professionnel et pertinent. Évidemment, l’énergie et la chaleur d’un congrès en présence sont absentes. Il y a une différence entre prendre la parole devant 2000 personnes dans une salle de plénière et prendre la parole seul, devant son ordinateur dans sa cuisine… Mais dans l’ensemble, c’est une réussite. »

Frederick Lebeau, Syndicat des agents correctionnels du Canada–CSN

 


 

« Du fait que mon premier congrès se déroule en mode virtuel, je trouve que ça nous coupe du contact humain qui se retrouve fondamentalement au centre de notre action syndicale. Malgré tout, le tout est très intéressant. Le contexte de pandémie actuel et les échanges dans le cadre de l’atelier m’ont grandement motivée à faire de la santé et sécurité du travail une priorité pour 2021. »

Anabel Millette, Syndicat des employé-es municipaux de Mirabel–CSN

 
 
 
 


 

« C’est bien organisé. Les directives pour accéder au congrès étaient claires et tout s’est bien passé pour mes collègues et moi. Je trouve que l’opération est réussie. Par contre, les plages sont un peu courtes. Habituellement, on est en plénière plus longtemps que quatre heures par jour. Les débats sont aussi moins faciles qu’en présentiel. Pour les ateliers, par contre, c’était vraiment bien. Ce qui me manque le plus, c’est l’émotion qu’on vit habituellement dans la salle. On ne peut applaudir aux départs à la retraite, à la rétrospective des luttes et ça me manque. En général, on sort du congrès gonflés à bloc de toute l’énergie des camarades qui nous entourent et convaincus plus que jamais que la CSN est la meilleure organisation pour nous. Cette fois-ci, c’est plus difficile de sortir aussi motivés. Vivement le retour au présentiel dans trois ans ! »

Nancy Boucher, Syndicat des travailleurs et travailleuses des stationnements de Québec–CSN

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