Négociations

Conflit en vue à l’École de technologie supérieure

Confrontés à l’intransigeance de leur employeur, les membres du Syndicat des chargé-es de cours de l’École de technologie supérieure — Service des enseignements généraux (SCCÉTS-SEG) ont pris la décision en assemblée générale d’exercer des moyens de pression. Après plus de deux ans et trente-deux séances pour s’entendre sur une première convention collective, les négociations stagnent.

Pour Laurent Arel, président du Syndicat, l’attitude de la direction de l’établissement à la table de négociation est consternante. D’un côté, l’École prétend se distinguer favorablement des autres établissements universitaires québécois. De l’autre côté, elle refuse de reconnaître et d’encourager l’excellence des contributions des chargé-es de cours à l’enseignement et à l’encadrement des étudiants.

« Nous demandons essentiellement ce que l’École de technologie supérieure a déjà accordé à d’autres. Nous donnons 75 % des cours au Service des enseignements généraux. Nous sommes les artisans du succès de l’École en offrant un enseignement de qualité dispensé le jour, le soir, les fins de semaine et l’été. C’est plutôt étonnant que nous ne soyons pas parvenus à un accord sur la reconnaissance du travail des chargés de cours. » souligne Laurent Arel.

En votant des moyens de pression, les chargé-es de cours ont exprimé leur détermination à obtenir une première convention collective juste et équitable. L’École de technologie supérieure détient déjà les clés d’un règlement. Elle doit maintenant démontrer à la table de négociation son appréciation de la qualité de l’enseignement des chargé-es de cours.

Le Syndicat des chargé-es de cours de l’École de technologie supérieure — Service des enseignements généraux, est accrédité depuis le 31 juillet 2014 et est affilié à la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec-CSN. Le syndicat représente 121 chargé-es de cours spécialisés dans l’enseignement et les travaux pratiques en génie.

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