Visages de l'austérité

Catalina

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« Immigrer au Québec, ce n’est pas gratuit. J’ai dû économiser beaucoup d’argent pour m’installer ici, il y a trois ans. Mais c’est un choix que j’ai fait parce qu’on nous promettait une meilleure vie. Après, on arrive et il n’y a pas d’emploi. Personne n’embauche, peu importe les compétences professionnelles. Et l’économie ne s’améliore pas avec l’austérité, au contraire.

Alors je me serre la ceinture. Je sors la calculatrice et je calcule, calcule, calcule. Toujours les calculs. Je ne peux pas me permettre un abonnement au transport en commun, alors je marche, je prends un vélo. Mais des marches de 40 minutes vers la garderie ne sont pas toujours faciles, surtout en hiver.

Déjà, il faut que je songe à quitter mon appartement pour quelque chose de plus grand parce que ma fille n’est plus un bébé. Mais avec toutes les hausses que nous impose le gouvernement, et avec peu de perspectives d’emploi à l’horizon, comment est-ce qu’on est censé survivre ? »

– Catalina, mère monoparentale d’origine colombienne

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