« Je le sais bien que la brutalité policière est omniprésente dans les manifestations et dans la société en général. Je regarde les images à la télévision et sur Internet et ça me dégoûte profondément.
Mais lorsque c’est ton propre fils qui vient te dire qu’il s’est fait attaquer par la police? Quand tu l’as vu quitter la maison avec rien d’autre que son manteau imperméable et son portefeuille et qu’il se fait bousculer par l’antiémeute avec leurs boucliers et leurs matraques? Là, ça réveille des émotions de mère que je ne souhaite à personne.
Pourquoi est-ce qu’on permet à l’État de taper sur nos enfants ? »
– Annie Cloutier, écrivaine