C’est à l’essai de madame Anne-Marie Saint-Cerny, consacré au drame de Mégantic et paru chez Écosociété, que le jury remettra le dimanche 18 novembre le prix Pierre-Vadeboncœur 2018.
Créé en 2011 et décerné par la Confédération des syndicats nationaux (CSN), ce prix est doté d’une bourse de 5000 $. La centrale syndicale québécoise a voulu ainsi rendre hommage à Pierre Vadeboncœur qui y a milité durant 25 ans et qui est considéré comme l’un des plus importants essayistes québécois.
Ce prix souligne la qualité d’un essai produit par un auteur québécois et édité par une maison d’édition québécoise. Plus d’une cinquantaine d’essais ont été soumis cette année au jury par une quinzaine de maisons d’édition.
Le jury, composé de l’ex-présidente de la CSN Claudette Carbonneau, de Catherine Ladouceur, professeure de littérature française au Cégep de Sherbrooke et de Josée Boileau, journaliste, a voulu de la sorte récompenser l’auteure pour une formidable enquête aux multiples dimensions. S’appuyant sur des témoignages éloquents et sur des analyses solides, l’auteure fait non seulement le tour des questions qui se posent depuis cette catastrophe ferroviaire, mais va aussi en profondeur, avec un infini respect, en se mettant à l’écoute et en donnant la parole aux femmes et aux hommes qui ont survécu à Mégantic.
Des mentions spéciales ont été accordées à monsieur Serge Bouchard et madame Marie-Christine Lévesque pour Le peuple rieur, paru chez Lux éditeur, ainsi qu’à madame Julia Posca pour Le manifeste des parvenus, paru aussi chez Lux éditeur.