Les compressions prévues de 3,3 M$ à l’Institut de réadaptation Gingras-Lindsay ne pourront que compromettre les services offerts aux personnes handicapées de la région de Montréal.
La CSN n’accepte pas les mesures d’austérité du gouvernement Couillard et tient à réitérer l’importance d’une alliance syndicale la plus large possible afin de défendre efficacement des services de qualité à la population et des conditions de travail équitables pour les travailleuses et les travailleurs.
L’évènement d’aujourd’hui est d’ailleurs organisé en collaboration intersyndicale.
« Les syndicats se doivent de travailler ensemble pour contrer le rouleau compresseur qui s’en vient et qui va inévitablement remettre en question les services en place partout au Québec », affirme Jean Lacharité de la CSN, venu accompagner les syndicats de l’Institut à leur BBQ de solidarité.
Une autre vague de compressions fait craindre une réorganisation majeure sans souci réel du sort des usagers ou des employé-es. « Notre fleuron de la réadaptation au Québec, qui est reconnu sur la scène internationale, ne doit pas passer à la moulinette de ces compressions qui vont inévitablement entraîner une diminution de services. Il faut être solidaires, c’est vital », ajoute Guy Laurion, vice-président de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN).
Le président du Syndicat des employé(e) s de l’Institut de réadaptation Gingras-Lindsay-de-Montréal (CSN), Serge Croteau, se dit très inquiet des conséquences des cibles annuelles de compressions qui doivent être appliquées par l’agence régionale. « La limite est déjà atteinte et on craint grandement l’impact de la cible de 150 M$ annoncée pour 2014-2015 », précise Serge Croteau.
À propos
Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.