Partout au Québec depuis le 29 avril, les organisations progressistes ont souligné la Journée internationale des travailleuses et des travailleurs. À la CSN, les conseils centraux ont été les artisans de cette mobilisation qui s’est organisée en alliance avec les groupes populaires, féministes et étudiants sur le thème On a le Québec à cœur.
De Maniwaki à Gaspé, les membres de la CSN ont été nombreuses et nombreux à participer aux manifestations et rassemblements régionaux. À Saguenay le président Jacques Létourneau a appelé à la convergence des actions pour obtenir un revenu décent tout au long de la vie pour toutes et tous.
Profitons du #1ermai pour revendiquer un revenu décent pour tout le monde tout au long de la vie https://t.co/vaj6FoU89Q #1mai
— Jacques Létourneau (@JLetourneauCSN) May 1, 2016
« Les années Harper et le régime d’austérité des libéraux à Québec ont considérablement érodé la qualité de vie des Québécoises et des Québécois, en particulier celles et ceux des classes populaire et moyenne, a-t-il déclaré aux manifestantes et manifestants réunis à l’initiative de la coalition syndicale et populaire. Depuis plus de 18 mois, des mobilisations larges ont eu lieu aux quatre coins du Québec pour dénoncer les effets des politiques d’austérité du gouvernement Couillard. Il faut maintenant passer à une autre étape et revendiquer un changement de cap majeur par l’établissement de mesures qui améliorent le revenu de la grande majorité des gens. Il faut unir nos forces ! », a-t-il déclaré.
L’État québécois : un rôle social assumé
L’un des moyens qui favorise directement une meilleure qualité de vie, est certainement l’ensemble des services publics et des programmes sociaux. « L’austérité des libéraux n’a de cesse de détruire les mécanismes de redistribution de la richesse créée. C’est assez ! », a poursuivi Jacques Létourneau.
Avec les surplus constatés lors du dernier budget, Québec doit réinvestir le champ des politiques sociales et celui des services d’éducation et de santé. Il doit reculer sur la réforme du réseau de la santé ainsi que sur celle de l’aide sociale et cesser de détourner de leurs objectifs les acquis des services de garde subventionnés. La CSN estime qu’il est aussi de la responsabilité de l’État de mettre en place des politiques de développement des régions, non de les décimer, comme le fait le gouvernement Couillard.
Un revenu décent pour tout le monde
En 2016, plus de 400 syndicats de la CSN négocieront avec l’objectif d’améliorer les conditions de travail et de vie de leurs membres : santé-sécurité, salaire, régime de retraite et d’avantages sociaux, notamment.
« Il est aussi de notre responsabilité de nous unir aux autres organisations progressistes et prendre fait et cause pour celles et ceux qui ne sont pas syndiqués. Nous devons collectivement et solidairement revendiquer un revenu décent pour tout le monde en relevant les prestations d’aide sociale, en haussant de façon significative le salaire minimum et en adoptant une loi favorisant le droit pour toutes et tous d’être couverts par un régime de retraite auquel chacun des employeurs cotiserait.
Y a du monde à messe, et la CSN est au rendez-vous #1ermai #1erMaiDebout pic.twitter.com/gSL4NSKLuk
— CSN – Confédération (@laCSN) May 1, 2016
« C’est pour nous, le sens profond que revêt ce 1er mai, Journée internationale des travailleurs et des travailleurs », a conclu le président de la CSN.