Pour une dix-huitième année consécutive, la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) souhaite mettre en lumière l’expertise considérable et la variété des champs d’intervention des chargées et des chargés de cours de nos universités.
Pour souligner cette journée, la FNEEQ-CSN lance deux nouvelles capsules vidéos qui illustrent la diversité de ce corps d’emploi, une diversité qui est un atout pour les étudiantes et les étudiants. Cette année, David Tremblay, chargé de cours en Éco-conseil à l’Université du Québec à Chicoutimi et Louis-Étienne Pigeon, chargé d’enseignement en Philosophie et Éthique des sciences à l’Université Laval, ont généreusement accepté de se prêter à l’exercice. (www.chargesdecours.com/videos/).
Plusieurs activités organisées par les syndicats de chargées et de chargés de cours se dérouleront aussi sur les campus des universités québécoises.
Avec l’arrivée d’une nouvelle équipe à la tête du gouvernement, cette journée est aussi un signal lancé au ministre Jean-François Roberge. Sans la contribution des personnes chargées de cours à la formation des étudiantes et des étudiants, le taux de diplomation au Québec serait certainement moindre. Ces femmes et ces hommes sont les agents de la démocratisation de l’enseignement supérieur. Pourtant, leur statut demeure précaire et leur contribution méconnue. « Quel est le plan du gouvernement pour mettre en valeur l’expertise de ces enseignantes et enseignants? Comment entend-il stabiliser leur emploi et reconnaître concrètement leur apport à l’enseignement supérieur? » s’interroge Richard Bousquet, vice-président et responsable du regroupement université de la FNEEQ-CSN.
En ce 22 novembre, les chargées et les chargés de cours de nos universités tiennent à rappeler au nouveau gouvernement que leur collaboration est essentielle pour faire de l’éducation un véritable projet de société.