« Le 12 août, j’achète un livre québécois » et j’appuie les libraires de Raffin

Des négociations rompues depuis près de deux mois, une précarité d’emploi qui s’aggrave et une rémunération qui frôle le salaire minimum : voilà les raisons qui poussent les libraires de Raffin à manifester leur ras-le-bol face à un employeur insensible à leurs conditions de travail.

 « Malheureusement, Raffin rime avec Séraphin ! En ce 12 août, nous voulons encourager les auteur-es d’ici, mais nous recherchons également un appui pour les libraires sous-payés », explique Delphine Naum, membre du Syndicat des employé-és de la Librairie Raffin Plaza St-Hubert–CSN, regroupant une vingtaine de personnes.

 La grande majorité des membres gagnent 13,39 $ l’heure ou moins, ce qui les place pratiquement au salaire minimum, sans considération de leur expérience et de leurs études. De plus, cinq libraires sur six travaillent à temps partiel avec des horaires instables. L’employeur refuse de discuter, malgré une convention collective échue depuis mai 2019.

 

Remercier et récompenser la clientèle qui nous appuie

Nous invitons les clientes et les clients à venir parler aux employé-es et à compléter le jeu-questionnaire à l’entrée de la succursale Raffin Plaza St-Hubert. Ils courent la chance de gagner l’une des deux cartes-cadeaux d’une valeur de 50 $ à cette même succursale.

 « Cette mobilisation n’est pas organisée pour créer du tort à Raffin, au contraire ! Nous croyons que des employé-es mieux traités seront davantage motivés à transmettre leur passion pour la littérature », précise Delphine Naum.

 

À propos  

Le Syndicat des employé-és de la Librairie Raffin Plaza St-Hubert–CSN est membre de la Fédération du commerce (FC–CSN) qui compte près de 30 000 membres, regroupés au sein de 330 syndicats.

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