Être militante ou militant syndical, c’est souvent devoir ramer à contre-courant. C’est prendre la parole dans son milieu de travail pour défendre des collègues, en s’attirant parfois les foudres de l’employeur.
Pour chaque syndicat, obtenir l’assurance que les plus jeunes reprennent le flambeau et poursuivent les luttes syndicales relève généralement du défi. En août prochain, l’École de la relève syndicale CSN continuera de maintenir la flamme bien vivante.
Avec les années d’expérience syndicale, les militantes et militants se font des muscles pour bien naviguer, mais au début, ça peut être éreintant. C’est pour mettre en commun l’expérience d’une vingtaine de jeunes syndicalistes de 35 ans et moins que l’École de la relève se tient chaque été pendant trois jours. L’initiative du comité des jeunes de la CSN vise à former les participantes et les participants dans un contexte ludique afin de leur permettre de mieux comprendre le rôle syndical et le fonctionnement de la centrale.
Josée Morin, vice-présidente du syndicat CSN du CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal et ancienne participante, en témoigne : « Cette formation a eu un impact positif sur mon engagement syndical. Cette expérience m’a permis de gagner en confiance et d’améliorer mes compétences de leadership. Les connaissances acquises m’ont permis de mieux appréhender les enjeux complexes auxquels notre mouvement est confronté. Les échanges inspirants avec d’autres jeunes défenseurs de la cause, originaires de divers milieux, ont élargi ma perspective sur les enjeux syndicaux. Je me sens mieux équipée pour représenter mes collègues, négocier avec l’employeur, contribuer au renforcement du mouvement et à la défense des droits des travailleuses et des travailleurs ! »
Cette année, les deux sessions de l’école auront lieu du 18 au 21 et du 21 au 24 août.