Au terme d’une négociation qui aura duré près d’un an, les salarié-es du Musée des beaux-arts de Sherbrooke (MBAS) ont entériné leur toute première convention collective, une étape majeure dans l’amélioration des conditions et des relations de travail.
« C’est un grand moment pour nous, car cette convention collective met fin à la gestion arbitraire et mise sur l’équité et la reconnaissance de notre travail. Nous sommes très fiers du chemin parcouru depuis que nous avons choisi de nous unir et de nous syndiquer à l’automne 2018 », explique Sarah Boucher, membre du comité de négociation du Syndicat des travailleuses et travailleurs du Musée des beaux-arts de Sherbrooke (STTMBAS–CSN).
« Nous signons cette convention en sachant que les deux parties en sont satisfaites. Nous avons obtenu des gains importants, mais nous devrons aller en chercher davantage lors de la prochaine convention. D’ici là, la convention nous motive à nous mobiliser afin d’avoir un musée en santé, et ce, malgré le télétravail qui nous distance », ajoute le président du syndicat, Renaud Doucet.
Des avancées notables
La convention collective permet donc de définir une structure salariale et tient compte de l’ancienneté, assurant ainsi une plus grande équité entre les différentes catégories d’emplois au musée. Elle prévoit également des définitions de chacun des postes concernés.
D’autre part, les employé-es ont obtenu des gains considérables, tels que le droit à quatre semaines de vacances après un an de service et l’ajout de congés fériés et de maladie.
Enfin, la convention permet la mise en place de mesures assurant une meilleure transparence entre l’administration et les employé-es, et ce, dans une volonté d’améliorer la collaboration entre les parties.
« Cette convention collective démontre toute l’utilité de nos organisations. Avec notre appui, les travailleuses et les travailleurs du musée ont été en mesure de mettre fin à une culture de gestion arbitraire et se sont donné les moyens d’améliorer le climat de travail. C’est une belle victoire pour eux ! » estime Pascale St-Onge, présidente de la Fédération nationale des communications et de la culture (FNCC–CSN).