Le conflit de travail qui paralysait le service de transport en commun à Drummondville depuis le 5 décembre a officiellement pris fin mardi soir lorsque les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Multi Transport inc. (CSN) ont voté à 96 % en faveur de l’entente de principe convenue la veille entre la partie patronale et les négociateurs du syndicat.
« Il a fallu que tout le monde mette de l’eau dans son vin, mais nous sommes heureux d’avoir réussi à nous entendre et de pouvoir recommencer à servir nos concitoyens et concitoyennes dès mercredi matin », a déclaré le président du Syndicat, Gilbert Bondu.
Les deux parties sont notamment parvenues à trouver un accord sur la question de la rémunération, qui était l’enjeu le plus contentieux à la table de négociation. L’entente prévoit finalement une augmentation salariale de 12 % étalée sur les cinq ans de la nouvelle convention.
« Les membres avaient été clairs qu’ils souhaitaient être payés 20 $ l’heure, a rappelé le vice-président du Conseil central du Cœur-du-Québec–CSN, Mario Pellerin. Nous sommes satisfaits que les augmentations prévues dans la nouvelle entente leur permettront d’atteindre ce taux. »
Pour le vice-président et trésorier de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), Jean-Pierre Bourgault, la nouvelle entente ramène les conditions des chauffeuses et chauffeurs de Multi Transport inc. à un niveau respectable. « Les travailleuses et travailleurs méritaient une augmentation depuis longtemps, car l’entente précédente négociée par le syndicat indépendant de l’époque n’était vraiment pas satisfaisante, a-t-il expliqué. L’équipe de négociation a réussi à aller chercher des gains significatifs cette fois-ci, surtout grâce à la solidarité inébranlable affichée par nos membres tout au long du processus. »