Ce n’est rien de moins qu’une petite révolution qui s’est produite cet été dans le secteur de l’événementiel au Québec, alors que le Tribunal administratif du travail (TAT) a reconnu les travailleuses et les travailleurs du Festival du nouveau cinéma (FNC) comme salarié-es, au sens du Code du travail. Jusque-là, ceux-ci étaient considérés comme des travailleurs autonomes.
Cette nouvelle reconnaissance leur permet dorénavant de bénéficier de différentes protections prévues au code, dont le droit d’accumuler des indemnités de vacances ou encore des journées de maladie, du jamais vu dans le secteur de l’événementiel, souvent marqué par l’arbitraire en matière de conditions de travail.
Les travailleuses et travailleurs du FNC, réunis au sein du Syndicat de l’événementiel–CSN, ont adopté leur toute première convention collective en juillet dernier, un précédent très positif pour quiconque œuvre dans ce secteur d’activité.