Environnement

Des milliers de personnes marchent pour la planète

À l’initiative de La Planète s’invite au Parlement, une multitude de groupes environnementaux, syndicaux, communautaires, du secteur de la santé et étudiants ont convergé vers le Mont-Royal aujourd’hui afin de dénoncer l’inaction de nos gouvernements en matière d’environnement et de lutte aux changements climatiques.

Dans tous les milieux, la crise climatique aura des impacts qui, si nous ne faisons rien pour les mitiger, viendront mettre un terme au monde comme nous le connaissons. Pourtant, nos gouvernements continuent d’opposer les travailleuses et les travailleurs à la lutte écologiste en brandissant le spectre de la perte d’emplois ou la nécessité d’en créer à court terme. Mais il n’y a pas de travail sur une planète morte. Pas plus qu’il n’y a d’écoles, de garderies, de soins ou d’avenir. Alors que les dérèglements climatiques constituent une menace réelle et immédiate, nous devons revoir les bases mêmes de notre système pour assurer notre survie.

Depuis l’automne, une myriade d’initiatives a vu le jour un peu partout à travers le monde. Inspirés notamment par Greta Thunberg, les jeunes nous ont montré qu’ils sont inquiets pour leur avenir. Et pour cause. Nous leur devons de rester à leurs côtés et de faire grandir ce mouvement pour que nos gouvernements se mettent au travail. Il en va de notre survie et de celle de nos enfants.

En septembre dernier, António Guterres, secrétaire général des Nations unies, a averti qu’il ne reste que deux ans pour agir afin d’éviter des conséquences désastreuses pour l’humanité. Les scientifiques nous indiquent que nous fonçons vers l’un des pires scénarios envisagés et que les cibles fixées à l’arraché dans l’Accord de Paris s’avèrent largement insuffisantes pour l’éviter. Il est temps que nos gouvernements regardent la vérité en face : il faut hausser ces cibles de façon draconienne et, surtout, se doter de moyens radicaux. Cette transition énergétique doit par ailleurs être porteuse de justice sociale et de rêve. Nous demandons que nos gouvernements cessent de protéger les intérêts des plus riches pour se mettre à protéger le climat.

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